« Echos dans la vallée»

« Echoes in the valley »

pour violon, clarinette et piano

 

En deux mouvements :  1) recitativo poco rubato - 2) moderato sostenuto
Date de composition : 1995 et 2011
Durée : 7 mn 30 environ

Création :           
New-Delhi en novembre 1995 par le Trio Verdehr ( Echoes in the Valley)
Nouvelle version (Echos dans la vallée) créée le 29 novembre 2012, au CRR de Paris, dans le cadre d’un hommage à Jean Rivier, par Yaoré Talibart, violon, Lazare Akili, clarinette, Laure Akili, piano.
Inédit

Commentaires :
En 1995, j’ai composé « Echoes in the Valley » à l’intention du trio Verdher, de l’Université de Michigan (U.S.A.). Mais cette pièce a donné lieu de ma part à une autocritique sévère. J’ai donc considéré qu’il ne s’agissait que d’un premier jet, à partir duquel il convenait de tirer le meilleur enseignement. Et je l’ai réécrite. En fait je n’ai pas conservé beaucoup d’éléments de la première version, sinon l’essentiel du recitativo, que j’ai cependant remanié et réorganisé.

Remarques concernant la formation :
Contrairement à certaines formations de musique de chambre qui associent les instruments d’une même famille, on a ici une grande disparité entre un instrument à vent, un instrument à cordes frottées, tous deux de registre aigu, et un piano qui détient à lui seul le potentiel des sons graves.
D’autre part, les possibilités dynamiques d’un violon n’étant pas les mêmes que celles d’une clarinette, il est nécessaire dans l’élaboration des textures d’être attentif à ce que l’écriture de ces instruments soit appropriée, afin de les faire cohabiter de manière efficace et intéressante.  
En effet dans un orchestre classique comptant deux clarinettes, on dénombrera généralement une dizaine de premiers violons, voire davantage.

La première pièce, recitativo poco rubato, fait la part belle à la clarinette. C’est à elle qu’est confié le récitatif. Celui-ci se présente comme un commentaire des notes résonantes lancées par le piano. Les contours mélodiques, tout comme les récitatifs de l’opéra classique, s’inspirent des intonations que pourrait avoir un acteur de théâtre récitant un texte en monologue.
Le violon, avec sourdine, n’intervient pas avant le milieu de la pièce. Il émet des notes longues et participe à l’aspect résonant qui caractérise l’ensemble du mouvement.   

Dans la deuxième pièce, moderato sostenuto, de style incantatoire, les trois instruments s’associent dans un discours commun, et se répondent les uns les autres sur un ton en général « cantabile », avec des épisodes de chant très insistant.
Le mouvement se déroule en sections contrastées, notamment en ce qui concerne l’exploitation des registres et des différents types de textures.

 

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